Pharmacotherapy of aggression in children and adolescents: efficacy and effect size

J Can Acad Child Adolesc Psychiatry. 2006 Feb;15(1):27-39.

Abstract

Introduction: The treatment of pediatric aggression often involves psychotropic agents. Despite growing research on pediatric psychopharmacology, however, clinical issues regarding medication management of persistent behavioral problems remain poorly addressed.

Method: A review of the literature from 1980 to November, 2005 yielded 45 randomized, placebo-controlled trials that addressed the treatment of aggression as either a primary or secondary outcome variable. Effect sizes (ES) (Cohen's d) were calculated for studies that met inclusion criteria.

Results: Overall ES for psychotropic agents in treating aggression was 0.56. Despite variability in psychiatric diagnoses, select agents showed moderate to large effects on maladaptive aggression. Most studies focused on younger children (mean age = 10.4 years), and were of short duration (7 to 70 days). Largest effects were noted with methylphenidate for co-morbid aggression in ADHD (mean ES = 0.9, combined n = 844) and risperidone for persistent behavioral disturbances in youth with conduct disorder and sub-average IQ (mean ES = 0.9, combined n = 875).

Conclusion: A growing literature supports the use of certain medications for managing pediatric aggression. Future studies should distinguish between impulsive and predatory aggression, and examine the efficacy of agents over longer treatment periods.

Introduction: Les psychotropes sont fréquemment utilisés dans le traitement de l’agressivité chez les jeunes. En dépit des recherches de plus en plus nombreuses chez ce groupe d’âge, l’utilisation de la médication en clinique dans les troubles sévères du comportement demeure peu documentée.

Méthodologie: Cet article consiste en une révision d’essais cliniques contrôlés et randomisés sur les effets de la médication psychiatrique sur l’agressivité auprès des populations pédiatriques. Nous avons également tenu compte de l’efficacité et de la taille de l’effet dans les études portant sur les catégories diagnostiques et les différentes classes de médicaments. De cette façon, les cliniciens obtiendront une meilleure compréhension de la pharmacothérapie de l’agressivité chez les jeunes.

Résultats: Nous avons étudié 42 recherches contrôlées et randomisées, couvrant la période de 1980 à novembre 2005. En tout, la taille de l’effet a été de 0,72. Malgré la diversité des diagnostics, certains médicaments ont démontré des effets de modérés à importants sur l’agressivité. La plupart des études, généralement de courte durée (7 à 10 jours), traitaient des jeunes enfants (âge moyen de 10,4 ans). Les effets les plus importants se retrouvaient avec le méthylphénidate dans le traitement de l’agressivité chez ceux qui présentaient un déficit d’attention (taille moyenne de l’effet 0,9 un = 844) et la risperdone chez ceux présentant un trouble des conduites et une déficience intellectuelle (taille moyenne de l’effet 0,9, n = 875).

Conclusion: Il existe de plus en plus d’articles au support de l’utilisation de certains médicaments dans le traitement de l’agressivité chez les jeunes. Des études ultérieures devraient tenter de différencier l’impulsivité de l’agressivité en même temps qu’examiner l’efficacité de ces molécules sur de plus longues périodes de temps.

Keywords: aggression; effect size; pediatric psychopharmacology.