Prevalence of sexually transmitted diseases in juvenile prostitutes and street youth

Can J Infect Dis. 1994 Jan;5(1):21-7. doi: 10.1155/1994/146514.

Abstract

Four groups of adolescents - 35 juvenile prostitutes, 36 street youth, 31 monogamous sexually active adolescents and 35 non-sexually active adolescents - were studied between January 1, 1988 and December 31, 1988 for the presence of sexually transmitted diseases and other genital pathogens. The high prevalence of sexually transmitted diseases found in the juvenile prostitutes (Neisseria gonorrhoeae, 49%; Chlamydia trachomatis, 83%) is in contrast to other studies, which document much lower rates of infection. This could be due to the fact that there are few studies done on juvenile prostitutes as a well defined group. Despite high risk sexual behaviour, the consistent use of contraception was low. No contraceptives were used by 57% of the juvenile prostitutes and 85% of the street youth. None of the adolescents sought medical attention although 48% of the juvenile prostitutes and 53% of the street youth had genital symptoms. It appears that the present public health education and health care delivery do not reach this high risk population.

Quatre groupes d’adolescent(e)s, trente-cinq jeunes prostitué(e)s. trente-six jeunes de la rue, trente-et-un jeunes actifs sexuellement et monogames, et trente-cinq adolescent(e)s non actifs sexuellement ont été étudié(e)s entre le 1er janvier 1988 et le 31 décembre 1988 pour ce qui est des maladies transmissibles sexuellement et autres pathogènes génitaux. La prévalence élevée des maladies transmissibles sexuellement observée parmi les prostitué(e)s juvéniles (Neisseria gonorrhoeae, 49%; Chlamydia trachomatis, 83%) contraste avec d’autres études qui font état d’un taux beaucoup moindre d’infection. Cela pourrait être attribuable au fait qu’il y a peu d’études sur les prostitué(e)s juvéniles en tant que groupe bien défini. Malgré le comportement sexuel à risque élevé, l’emploi constant de mesures contraceptives s’est révélé peu répandu. Aucun contraceptif n’a été utilisé par 57% des prostitué(e)s juvéniles et 85% des jeunes itinérant(e)s. Aucun de ces adolescents n’a consulté un médecin, bien que 48% des prostitué(e)s juvéniles et 53% des jeunes de la rue aient présenté des symptômes génitaux. Il semble que les programmes d’éducation en matière de santé publique et que les programmes sanitaires n’atteignent pas cette population à risque élevé.

Keywords: Adolescents; Juvenile prostitutes; Sexually transmitted diseases; Street youth.