Re-examining the value proposition for Competency-Based Medical Education

Can Med Educ J. 2021 Jun 30;12(3):155-158. doi: 10.36834/cmej.68245. eCollection 2021 Jun.

Abstract

The adoption of competency-based medical education (CBME) by Canadian postgraduate training programs has created a storm of excitement and controversy. Implementing the system-wide Competency by Design (CBD) project initiated by the Royal College of Physicians & Surgeons of Canada (RCPSC), is an ambitious transformative change challenge. Not surprisingly, tensions have arisen across the country around the theoretical underpinnings of CBME and the practicalities of implementation, resulting in calls for evidence justifying its value. Assumptions have been made on both sides of the argument contributing to an atmosphere of unhealthy protection of the status quo, premature conclusions of CBME's worth, and an oversimplification of risks and costs to participants. We feel that a renewed effort to find a shared vision of medical education and the true value proposition of CBME is required to recreate a growth-oriented mindset. Also, the aspirational assertion of a direct link between CBME and improved patient outcomes requires deferral until further implementation and study has occurred. However, we perceive more concrete and immediate value of CBME arises from the societal contract physicians have, the connection to maintaining self-regulation, and the potential customization of training for learners.

L’adoption de la formation médicale axée sur les compétences (FMAC) dans les programmes canadiens d’études postdoctorales a suscité une tempête d’enthousiasme et de controverse. La mise en œuvre à l’échelle du système du projet Compétence par conception (CPC), lancé par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (CRMCC), pose le défi d’un changement ambitieux et transformateur. Il n’est pas surprenant que des tensions soient apparues dans tout le pays autour des fondements théoriques de la FMAC et des aspects pratiques de sa mise en œuvre, donnant lieu à des demandes de preuves pour démontrer sa valeur.1 Détracteurs et partisans ont avancé des suppositions, contribuant à un climat malsain de protection du statu quo, à des conclusions prématurées sur la valeur de la FMAC et à une simplification exagérée des risques et des coûts pour les participants.Nous estimons qu’un effort pour retrouver une vision commune de l’éducation médicale et une proposition sérieuse quant à la valeur de la FMAC sont de mise afin de restaurer une attitude orientée vers l’avancement. De plus, il conviendrait de s’abstenir d’affirmer l’existence d’un lien direct entre la FMAC et l’amélioration des résultats pour les patients en attendant qu’une mise en oeuvre plus étendue et que de la recherche plus approfondie aient eu lieu. Cependant, on peut observer dans la FMAC une valeur concrète et immédiate découlant de la présence d’un engagement des médecins envers la société, de son orientation vers le maintien de l’autorégulation et de la personnalisation potentielle de la formation pour les apprenants.