Giardia duodenalis and Cryptosporidium spp. infections, and the patterns of cyst and oocyst shedding, were observed in a herd of dairy calves in Ontario over a period of 3 mo. Cysts and oocysts were detected and enumerated in fecal samples using immunofluorescence microscopy; Giardia and Cryptosporidium DNA was detected using the polymerase chain reaction. The prevalence of G. duodenalis increased during the course of the study, reaching a peak of 93.1% when calves were 43 to 54 d old, and then decreased. Conversely, Cryptosporidium spp. prevalence was highest (75.9%) when calves were 11 to 22 d old, and subsequently decreased. The numbers of cysts and oocysts shed per gram of feces were positively correlated over time with the respective prevalence rates. Along with genotyping data, temporal changes in prevalence and shedding patterns should be considered when testing dairy calves for the presence and concentrations of cysts and oocysts, and when considering the potential for zoonotic transmission.
Changements temporels dans la prévalence et les tendances d’excrétion des sporocystes de Giardia duodenalis et des oocystes de Cryptosporidium spp. dans un troupeau de veaux laitiers en Ontario. Les infections à Giardia duodenalis et à Cryptosporidium spp. et les tendances de l’excrétion des sporocystes et oocystes ont été observées dans un troupeau de veaux laitiers en Ontario pendant une période de plus de 3 mois. Les sporocystes et les oocystes ont été détectés et énumérés dans les échantillons fécaux à l’aide de l’immunofluomicroscopie; l’ADN de Giardia et de Cryptosporidium a été détectée en utilisant la réaction d’amplification en chaîne par la polymérase. La prévalence de G. duodenalis a augmenté pendant la durée de l’étude, atteignant un sommet de 93,1 % lorsque les veaux étaient âgés de 43 à 54 jours, et a diminué par la suite. Inversement, la prévalence de Cryptosporidium spp. était la plus élevée (75,9 %) lorsque les veaux étaient âgés de 11 à 22 jours, et a diminué par la suite. Au fil du temps, il y avait une corrélation positive entre le nombre de sporocystes et d’oocystes excrétés par gramme de fèces et les taux de prévalence respectifs. Les changements temporels de la prévalence et des tendances d’excrétion devraient être considérés, avec les données de génotypage, lors des tests auprès des veaux laitiers pour déceler la présence et les concentrations de sporocystes et d’oocystes et lors de la considération du potentiel de la transmission zoonotique.
(Traduit par Isabelle Vallières)