Recent discoveries in innate immunity together with improvements in the analysis of the human genome have led to the identification of factors that make certain individuals more susceptible to infections than other. We know understand why herpes simplex virus I, a virus with a minor burden in most individuals, is responsible for devastating encephalitis in children unable to detect primo-infection of neural cells. A growing number of patients are treated with immunosuppressive drugs in the field of oncology, organ transplantation and immunology. In such patients, opportunistic infections such invasive aspergillosis are clearly associated with genetic polymorphisms. Medical immune suppression represents a possible model for personalized approaches, in which infections could be prevented by individualized prophylactic strategies based on genetic testing.
Les progrès de la connaissance du système immunitaire inné et des techniques d’analyse du génome humain ont permis d’identifier des facteurs qui rendent certains individus susceptibles aux agents infectieux. C’est ainsi que l’on comprend depuis quelques années pourquoi le virus de l’herpès simplex I peut causer des encéphalites dévastatrices chez des enfants dont l’immunité est incapable de détecter la primo-infection. De plus en plus de patients subissent des traitements immunosuppresseurs dans le domaine de l’oncologie, des greffes d’organes ou de l’immunologie. Chez ces patients, certaines infections opportunistes, comme l’aspergillose pulmonaire invasive, sont clairement associées à des polymorphismes génétiques. L’immunosuppression Med représente un modèle possible d’infectiologie personnalisée, où les infections pourraient être prévenues par des prophylaxies individualisées, basées sur des tests génétiques.