Long-Term Outcomes for Living Kidney Donors With Early Guideline-Concordant Follow-up Care: A Retrospective Cohort Study

Can J Kidney Health Dis. 2023 Mar 1:10:20543581231158067. doi: 10.1177/20543581231158067. eCollection 2023.

Abstract

Background: Current guidelines recommend that living kidney donors receive lifelong annual follow-up care to monitor kidney health. In the United States, the reporting of complete clinical and laboratory data for kidney donors has been mandated for the first 2 years post-donation; however, the long-term impact of early guideline-concordant care remains unclear.

Objective: The primary objective of this study was to compare long-term post-donation follow-up care and clinical outcomes of living kidney donors with and without early guideline-concordant follow-up care.

Design: Retrospective, population-based cohort study.

Setting: Linked health care databases were used to identify kidney donors in Alberta, Canada.

Patients: Four hundred sixty living kidney donors who underwent nephrectomy between 2002 and 2013.

Measurements: The primary outcome was continued annual follow-up at 5 and 10 years (adjusted odds ratio with 95% confidence interval, LCLaORUCL). Secondary outcomes included mean change in estimated glomerular filtration rate (eGFR) over time and rates of all-cause hospitalization.

Methods: We compared long-term follow-up and clinical outcomes for donors with and without early guideline-concordant care, defined as annual physician visit and serum creatinine and albuminuria measurement for the first 2 years post-donation.

Results: Of the 460 donors included in this study, 187 (41%) had clinical and laboratory evidence of guideline-concordant follow-up care throughout the first 2 years post-donation. The odds of receiving annual follow-up for donors without early guideline-concordant care were 76% lower at 5 years (aOR 0.180.240.32) and 68% lower at 10 years (aOR 0.230.320.46) compared with donors with early care. The odds of continuing follow-up remained stable over time for both groups. Early guideline-concordant follow-up care did not appear to substantially influence eGFR or hospitalization rates over the longer term.

Limitations: We were unable to confirm whether the lack of physician visits or laboratory data in certain donors was due to physician or patient decisions.

Conclusions: Although policies directed toward improving early donor follow-up may encourage continued follow-up, additional strategies may be necessary to mitigate long-term donor risks.

Contexte: Les lignes directrices actuelles recommandent que les donneurs de rein vivants soient suivis annuellement, et ce, à vie, afin de surveiller leur santé rénale. Aux États-Unis, la déclaration des données cliniques et des données de laboratoire complètes pour les donneurs de rein est exigée pour les deux premières années suivant le don. On ignore cependant les répercussions à long terme pour ceux qui reçoivent des soins précoces conformes aux lignes directrices.

Objectif: Le principal objectif de cette étude était de comparer les soins de suivi post-don à long terme et les résultats cliniques des donneurs de rein vivants, selon qu’ils avaient reçu ou non des soins de suivi précoces conformes aux recommandations.

Type d’étude: Étude de cohorte rétrospective basée sur une population.

Cadre: Les banques de données couplées du système de santé ont été utilisées pour identifier les donneurs de rein de l’Alberta (Canada).

Sujets: L’étude porte sur 460 donneurs de rein vivants ayant subi leur néphrectomie entre 2002 et 2013.

Mesures: Le principal critère d’évaluation était un suivi annuel continu à 5 et à 10 ans post-don (rapport de cotes corrigé avec intervalle de confiance de 95 % [LICRRcLSC]). Les résultats secondaires comprenaient la variation moyenne du débit de filtration glomérulaire estimé (DFGe) au fil du temps et les taux d’hospitalisation toutes causes confondues.

Méthodologie: Nous avons comparé le suivi à long terme et les résultats cliniques de donneurs qui avaient reçu ou non des soins précoces conformes aux directives, définis par une visite annuelle chez le médecin et des mesures de la créatinine sérique et de l’albuminurie pour les deux premières années post-don.

Résultats: Des 460 donneurs inclus à l’étude, 187 (41 %) disposaient de preuves de suivi conformes aux directives, soit de données cliniques et de laboratoire, pour les deux premières années post-don. Les chances d’avoir un suivi annuel pour les donneurs qui n’avaient pas reçu de soins précoces conformes aux directives étaient de 76 % inférieures à 5 ans (RRc: 0,180,240,32) et de 68 % inférieures à 10 ans (RRc: 0,230,320,46) par rapport aux donneurs qui en avaient reçu. Les chances de poursuivre le suivi sont demeurées stables au fil du temps pour les deux groupes. Le fait d’avoir reçu des soins de suivi précoces conformes aux recommandations ne semble pas avoir eu d’incidence importante sur les mesures de DFGe ou les taux d’hospitalisation à long terme.

Limites: Nous n’avons pas été en mesure de confirmer si l’absence de visites chez le médecin ou le manque de données de laboratoire chez certains donneurs était dû à des décisions du médecin ou du patient.

Conclusion: Bien que les politiques visant à améliorer le suivi précoce des donneurs d’organes puissent encourager la poursuite du suivi, des stratégies supplémentaires pourraient être nécessaires pour atténuer les risques à long terme pour ces personnes.

Keywords: estimated glomerular filtration rate; follow-up; hospitalization; living kidney donors; transplantation.