BACKGROUND: Pregnant women living with HIV (WLHIV) are at high risk for TB. There are limited data to inform whether TB preventive therapy is safe in pregnancy.METHODS: We completed a retrospective study of antenatal and birth records of mother-infant dyads at two health care facilities in Kisumu, Kenya. Among pregnant WLHIV, we assessed the relationship of antenatal isoniazid preventive therapy (IPT) with birth outcomes (preterm birth, low birth weight [LBW], congenital anomalies, and perinatal death).RESULTS: Of 576 mother-infant pairs, most women were on antiretroviral therapy (574, 99.7%) with viral suppression (518, 89.9%) and one-quarter had IPT exposure during pregnancy (152, 26.4%). The prevalence of preterm birth was lower among women with antenatal IPT exposure (21% vs. 30%; P = 0.03). LBW, congenital anomaly and perinatal death were not associated with antenatal IPT; however, we observed a trend toward fewer composite poor birth outcomes among women taking antenatal IPT (26% vs 33%; P = 0.08). Controlling for maternal age and viral load, IPT use during pregnancy was associated with lower odds of preterm birth (aOR 0.62, 95% CI 0.40-0.98; P = 0.04).CONCLUSION: In a programmatic setting in Western Kenya, IPT use was not associated with adverse birth outcomes.
CONTEXTE:: Les femmes enceintes vivant avec le VIH (WLHIV, pour l’anglais « women living with HIV ») courent un risque élevé de contracter la TB. Il existe peu de données permettant de savoir si le traitement préventif de la TB est sans danger pendant la grossesse.
MÉTHODES:: Nous avons réalisé une étude rétrospective des dossiers prénataux et des dossiers de naissance des dyades mère-enfant dans deux établissements de soins de santé à Kisumu, au Kenya. Parmi les WLHIV enceintes, nous avons évalué la relation entre la thérapie préventive à l’isoniazide (IPT) prénatale et les résultats à la naissance (naissance prématurée, faible poids à la naissance [LBW, pour l’anglais « low birth weight »], anomalies congénitales et décès périnatal).
RÉSULTATS:: Sur 576 paires mère-enfant, la plupart des femmes suivaient un traitement antir etroviral (574, 99,7%) avec suppression virale (518, 89,9%) et un quart d’entre elles avaient été exposées au IPT pendant la grossesse (152, 26,4%). La prévalence des naissances prématurées etait plus faible chez les femmes ayant bénéficié d’une exposition anténatale au IPT (21% contre 30%; P = 0,03). Le LBW, l’anomalie congénitale et la mort périnatale n’ont pas été associées au TPI prénatal; en revanche, nous avons observé une tendance à une diminution des mauvais résultats composites à la naissance chez les femmes prenant un IPT prénatal (26% contre 33%; P = 0,08). En tenant compte de l’âge maternel et de la charge virale, l’utilisation du IPT pendant la grossesse a été associée a un risque plus faible d’accouchement prématuré (OR ajusté 0,62; 95% CI 0,40–0,98; P = 0,04).
CONCLUSION:: Dans le cadre d’un programme mis en place dans l’ouest du Kenya, l’utilisation du IPT n’a pas été associée à des résultats négatifs a la naissance.