Objective: To describe the provision of care for young people following first diagnosis of psychotic disorder.
Design: Retrospective cohort study using health administrative data.
Setting: Ontario.
Participants: People aged 14 to 35 years with a first diagnosis of nonaffective psychotic disorder in Ontario between 2005 and 2015 (N=39,449).
Main outcome measures: Models of care, defined by psychosis-related service contacts with primary care physicians and psychiatrists during the 2 years after first diagnosis of psychotic disorder.
Results: During the 2-year follow-up period, 29% of the cohort received only primary care, 30% received only psychiatric care, and 32% received both primary and psychiatric care (shared care). Among the shared care group, 72% received care predominantly from psychiatrists, 20% received care predominantly from primary care physicians, and 9% received approximately equal care from psychiatry and primary care. Variation in patient and physician characteristics was observed across the different models of care.
Conclusion: One in 3 young people with psychotic disorder received shared care during the 2-year period after first diagnosis. The findings highlight opportunities for increasing collaboration between primary care physicians and psychiatrists to enhance the quality of care for those with early psychosis.
Objectif: Décrire la prestation des soins à de jeunes gens à la suite d’un premier diagnostic de trouble psychotique.
Type d’étude: Une étude rétrospective de cohortes à l’aide de données administratives sur la santé.
Contexte: L’Ontario.
Participants: Des personnes âgées de 14 à 35 ans qui avaient reçu un premier diagnostic de trouble psychotique non affectif en Ontario entre 2005 et 2015 (N=39 449).
Principaux paramètres à l’étude: Les modèles de soins, tels que définis par des contacts avec des services liés à la psychose dispensés par des médecins de soins primaires et des psychiatres durant les 2 années suivant un premier diagnostic de trouble psychotique.
Résultats: Durant la période de 2 ans de suivi, 29 % de la cohorte n’avaient reçu que des soins primaires, 30 % avaient reçu seulement des soins psychiatriques et 32 % avaient reçu à la fois des soins primaires et psychiatriques (soins partagés). Au sein du groupe des soins partagés, 72 % avaient surtout reçu des soins d’un psychiatre, 20 % avaient surtout été traités par des médecins de soins primaires et 9 % avaient reçu des soins en parts à peu près égales en psychiatrie et en soins primaires. Les variations dans les caractéristiques des patients et des médecins ont été observées dans les différents modèles de soins.
Conclusion: Une jeune personne sur 3 souffrant d’un trouble psychotique avait reçu des soins partagés durant la période de 2 ans suivant le diagnostic initial. Les constatations mettent en évidence des possibilités d’une plus grande coopération entre les médecins de soins primaires et les psychiatres pour améliorer la qualité de vie des jeunes à un stade précoce de psychose.
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