Comparing apples with apples? How ethnolinguistic and immigration status differentiates university admissions in Toronto and Sydney

Can Rev Sociol. 2024 Feb;61(1):85-106. doi: 10.1111/cars.12464. Epub 2024 Feb 6.

Abstract

Historically, a scarcity of comprehensive longitudinal microdata has affected comparative research on the interplay between self-identified race, immigrant status, and educational attainment. Thus, this study utilizes ethnic capital theory and harmonized data from Toronto, Canada, and Sydney, Australia, to scrutinize the success of ethnolinguistically diverse immigrants in accessing university education. While students from certain East Asian countries enter universities at higher rates in both cities, dissecting the intricacies of ethnic capital's operation proves challenging. Notably, first- and second-generation migrants who speak Chinese, Japanese, or Korean outdo their peers in university admissions by a larger margin in Toronto than in Sydney. However, the shortcomings of the administrative data in Toronto and the survey data in Sydney limit how we can interpret this finding. We postulate expanding existing data collections to enable insightful research on how the educational trajectories of Canadian students compare to those elsewhere with respect to immigration experiences, race, and ethnicity.

Historiquement, la rareté des microdonnées longitudinales exhaustives a affecté la recherche comparative sur l'interaction entre la race déclarée, le statut d'immigrant et le niveau d'éducation. Cette étude utilise donc la théorie du capital ethnique et des données harmonisées provenant de Toronto, au Canada, et de Sydney, en Australie, pour examiner la réussite des immigrants de diverses origines ethnolinguistiques dans l'accès à l'enseignement universitaire. Si les étudiants originaires de certains pays d'Asie de l'Est sont plus nombreux à entrer à l'université dans les deux villes, il est difficile de disséquer les subtilités du fonctionnement de la capitale ethnique. Notamment, les migrants de première et de deuxième génération qui parlent chinois, japonais ou coréen dépassent leurs pairs dans les admissions à l'université, et ce dans une plus grande mesure à Toronto qu'à Sydney. Toutefois, les lacunes des données administratives à Toronto et des données d'enquête à Sydney limitent la manière dont nous pouvons interpréter ce résultat. Nous postulons que l'élargissement des collections de données existantes permettra de mener des recherches approfondies sur la façon dont les trajectoires éducatives des étudiants canadiens se comparent à celles des étudiants d'autres pays en ce qui concerne les expériences d'immigration, la race et l'appartenance ethnique.

MeSH terms

  • Canada
  • Emigration and Immigration
  • Ethnicity
  • Humans
  • Malus*
  • Universities